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Définition: ensemble des moyens techniques mis en oeuvre par un réalisateur et son équipe de tournage pour donner vie à un scénario sur un écran de cinéma (choix des mouvements de caméra, angles de prises de vue et éclairages, conception des décors, des costumes, prise de son, direction d'acteurs, etc.).
"Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière." (Jean Cocteau)
"Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière." (Jean Cocteau)
"Le garçon regarde la fille, la fille regarde le chat... et la caméra essaie de saisir ces deux connexions. C'est ça, le boulot de metteur en scène." (Emir Kusturica)
"Je ne crois pas que la technologie offrira de nouvelles possibilités; elle nous permettra seulement d'obtenir plus facilement - et mieux - les images que nous avons en tête.» (Steven Spielberg)
"Quand on me dit que certains metteurs en scène montrent aux acteurs ce qu'ils doivent faire, je ne comprends pas. Ce qui est intéressant, si vous avez une idée précise, c'est de les amener à le trouver par eux-mêmes." (Claude Chabrol)
Au début de la scène, le personnage du chef de choeur (Vincent-Guillaume Otis) agit d’une certaine façon comme le metteur en scène du film. Il met de l’ordre dans le désordre, organise l’espace et la position des choristes dans le but d’obtenir le meilleur son possible, le meilleur impact.
Au début de la scène, le personnage du chef de choeur (Vincent-Guillaume Otis) agit d’une certaine façon comme le metteur en scène du film. Il met de l’ordre dans le désordre, organise l’espace et la position des choristes dans le but d’obtenir le meilleur son possible, le meilleur impact. La caméra nerveuse, à l'épaule, donne l'impression de circuler librement entre les choristes et apporte à la scène un caractère improvisé. En vérité, ce segment est au contraire très travaillé, au plan de la mise en scène et de la photographie. Il met en lumière la volonté de la cinéaste de brouiller la frontière entre la fiction et le documentaire.
Définition: manuscrit à l'origine de la production d'un film, comportant le récit, les dialogues et le découpage séquence par séquence, avec les indications de mise en scène et de prises de vues. Un scénario est soit original, c'est-à-dire directement écrit pour le cinéma, soit adapté d'une oeuvre préexistante, par exemple, un roman, une pièce de théâtre, une bande dessinée, un documentaire, une série télévisée ou même un autre film.
Définition: manuscrit à l'origine de la production d'un film, comportant le récit, les dialogues et le découpage séquence par séquence, avec les indications de mise en scène et de prises de vues. Un scénario est soit original, c'est-à-dire directement écrit pour le cinéma, soit adapté d'une oeuvre préexistante, par exemple, un roman, une pièce de théâtre, une bande dessinée, un documentaire, une série télévisée ou même un autre film. Le scénario peut être envisagé autant du point de vue de l'action, de l'intrigue principale et des sous-intrigues, que du point de vue des thèmes et problématiques abordés par l'auteur.
"Si ça peut être écrit ou pensé, ça peut être filmé". (Stanley Kubrick)
"Si ça peut être écrit ou pensé, ça peut être filmé". (Stanley Kubrick)
"Lorsqu'on raconte une histoire au cinéma, on ne devrait recourir au dialogue que lorsqu'il est impossible de faire autrement." (Alfred Hitchcock)
"Plus réussi sera le méchant, plus réussi sera le film." (Alfred Hitchcock).
"Le cinéma, c'est un stylo, du papier et des heures à observer le monde et les gens." (Jacques Tati).
"Pour moi, si le thème premier du film n'est pas l'amour, un échange de tendresse, ça ne vaut pas la peine de le faire." (Jean-Claude Lauzon)
Les principaux enjeux du film (l’amour contrarié, le désir refoulé, le droit à l’intimité, le regard de la mère comme miroir de la société) remontent à la surface dans cette scène franche et drôle, par laquelle la cinéaste illustre la candeur et l’innocence des deux amoureux.
Définition: manière dont un comédien incarne devant la caméra le personnage créé par le scénariste.
Définition: manière dont un comédien incarne devant la caméra le personnage créé par le scénariste. Dépendamment du talent, de l'expérience, de la sensibilité et de l'intelligence du comédien, et de l'aptitude du réalisateur à le diriger, l'interprétation sera simplement convaincante et solide, ou colorée, extravagante, personnelle, riche en nuances et en profondeur psychologique. Dans les cas les plus extrêmes, certains interprètes, adeptes de la "Méthode" de l'Actor's Studio de Lee Strasberg, vont jusqu'à s'imposer des transformations physiques importantes (gain ou perte de poids) afin d'atteindre à la vérité de leur personnage.
"Je crois que dans notre métier, on cherche à dire la vérité. On raconte une histoire à travers un personnage, mais on cherche toujours le geste juste, le sentiment vrai." (Juliette Binoche)
"Jouer une vamp est ce qu'il y a de moins passionnant pour une actrice. Un ordinateur suffit à générer l'image d'une femme séduisante." (Meryl Streep)
"Je suis de ceux qui jouent les rois. Il le faut, à cause de ma personnalité." (Orson Welles)
"Ce que je veux obtenir, c'est de pénétrer jusqu'aux pensées profondes de mes acteurs, à travers leurs expressions les plus subtiles. (Carl. T. Dreyer)
"Il y a un fossé absolument infranchissable entre un acteur, même essayant de s'oublier, essayant de ne pas se contrôler, et une personne, vierge de cinéma, vierge de théâtre, considérée comme une matière brute qui ne sait même pas ce qu'elle est et qui vous livre ce qu'elle ne voulait livrer à personne." (Robert Bresson)
"Je crois que dans notre métier, on cherche à dire la vérité. On raconte une histoire à travers un personnage, mais on cherche toujours le geste juste, le sentiment vrai." (Juliette Binoche)
Cette scène montre bien la complicité qui peut naître entre un acteur professionnel (Alexandre Landry) et une actrice non professionnelle (Gabrielle Marion-Rivard), sans aucune trace de décalage.
Cette scène montre bien la complicité qui peut naître entre un acteur professionnel (Alexandre Landry) et une actrice non professionnelle (Gabrielle Marion-Rivard), sans aucune trace de décalage. On devine par ailleurs dans la posture gênée de Martin l’affection qu’il éprouve pour Gabrielle, dans la position assurée de cette dernière, sa résolution de vivre son amour avec lui sans contraintes. Le lieu (un magasin d’animaux), familier à Martin qui y travaille à mi-temps, étranger à Gabrielle qui y met les pieds pour la première fois, met en évidence ce contraste.
«Je voulais parler du besoin de liberté et d’autonomie des handicapés intellectuels dont le quotidien est en grande majorité géré par leur famille et les intervenants. Je souhaitais immiscer le spectateur dans leur quotidien afin de saluer leur force de caractère, et surtout, pour montrer combien ils ont les mêmes désirs et émotions que tout le monde. Qu'ils sont tous humains, et ordinaires. Je voulais que l’on se reconnaisse tous quelque part dans cette histoire.»
«Je voulais parler du besoin de liberté et d’autonomie des handicapés intellectuels dont le quotidien est en grande majorité géré par leur famille et les intervenants. Je souhaitais immiscer le spectateur dans leur quotidien afin de saluer leur force de caractère, et surtout, pour montrer combien ils ont les mêmes désirs et émotions que tout le monde. Qu'ils sont tous humains, et ordinaires. Je voulais que l’on se reconnaisse tous quelque part dans cette histoire. J’ai entre autres choisi la musique et le chant choral pour traduire ces besoins. La musique contribue à donner ce souffle, ce désir de s’ouvrir aux autres, ce désir d’aimer et d’être aimé. La musique, et particulièrement le chant choral, a ce grand pouvoir de rassembler les gens. Elle est universelle et nous atteint de manière viscérale, non réfléchie. J’espère qu’on le ressent à travers ce film.
Puis il y avait aussi ce désir de partager une histoire d’amour. Une histoire entre deux handicapés intellectuels qui souhaitent s’aimer, découvrir leur intimité, faire l’amour sans contrainte. L’amour et la sexualité sont deux sujets rarement traités lorsqu’on parle des personnes souffrant de syndromes comme Gabrielle et Martin. Ces sujets sont encore tabous. Je veux ainsi inviter les gens à s’ouvrir à la différence, contribuer à son acceptation. On a tous nos différences, pour certains elles sont plus visibles physiquement. Tandis que nous, nous avons appris à camoufler nos failles. Mais fondamentalement, tout le monde veut vivre l’amour.
J’ai beaucoup appris en faisant ce film. J’ai eu le sentiment de vivre quelque chose de très grand qui allait me changer. L’absence de filtre des chanteurs des Muses m’a beaucoup touchée et inspirée. Que ce soit positif ou négatif, on sait que ce qu’ils expriment est vrai. Et je crois qu’à l’inverse, l’expérience a également été bénéfique pour les acteurs, les techniciens et les comédiens non-professionnels. Certains des choristes des Muses sont très anxieux et peuvent faire des crises de panique tous les jours. À la mi-tournage, l’une des intervenantes engagée pour les encadrer sur le plateau est venue me voir pour me dire qu’on n’avait plus besoin de ses services : pas de crises, pas d’angoisse. Ils étaient heureux, ils avaient enfin un rôle précis et important à jouer, ils avaient une estime d’eux-mêmes. Je l’ai reçu comme un immense cadeau. Car l’intention ultime était justement de faire un film avec eux, avec leur complicité.
Au final, si je peux contribuer à faire connaître les organismes qui m’ont inspirée tout au long de ce projet, comme les Muses, les Jeunes musiciens du monde, les Compagnons de Montréal et la Gang à Rambrou, je serais comblée. Ce sont eux les stars. Ils méritent d’avoir les projecteurs sur eux. Ce qu’ils font pour notre société, toujours avec des bouts de ficelle, est énorme… chaque jour, un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour l’humanité.»
Gabrielle
(v.o.f.)
Gabrielle
(v.o.sta.)
Genre : Drame psychologique
Pays : Canada (Québec)
Année : 2013
Distributeur : Les Films Séville
Durée : 102 min.
Réalisation : Louise Archambault. scénario : Louise Archambault. Photographie : Mathieu Laverdière. Montage : Richard Comeau. Musique : François Lafontaine.
Gabrielle Marion-Rivard, Mélissa Désormeaux-Poulin, Alexandre Landry, Vincent-Guillaume Otis, Benoît Gouin, Isabelle Vincent, Sébastien Ricard, Marie Gignac, Robert Charlebois.
Depuis 2009, Mediafilm pilote CinÉcole, un programme entièrement gratuit dédié au développement de la cinéphilie et du sens critique chez les jeunes. Notre mission: former les cinéphiles de demain en projetant aux élèves du secondaire des films québécois de qualité et en facilitant un suivi en classe au moyen de cahiers pédagogiques en ligne.
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